Véronique Périac travaille depuis plus de 20 ans en tant qu’intervenante et formatrice. Détentrice de diplômes d’études supérieures en travail social et en sciences de l’éducation, en plus d’être diplômée de la Sorbonne en ingénierie et management des organisations, elle a accompagné de nombreuses familles aux prises avec des problèmes d’addictions, de santé mentale et d’itinérance.
À force d’observer, d’une part, le vécu des enfants exposés à des problématiques sociales telles que les addictions, la violence, les abus, etc.
D’autre part, le traitement des sujets sensibles par les médias, internet, les réseaux sociaux et enfin, l’impact de ces informations sur les enfants qui en sont parfois victimes eux-mêmes, Véronique a fait le constat que les parents devaient prendre leur place comme premiers éducateurs et enseignants de leurs enfants plutôt que de laisser tout l’espace à des acteurs extérieurs. En somme, qu’ils sont les mieux placés pour aborder certains sujets avec leur progéniture.
Véronique considère que les parents sont les premiers éducateurs auprès de leurs enfants et que d’aborder les sujets liés notamment à l’abandon, la négligence, les abus, la maladie mentale, le décrochage scolaire, etc. permet aux jeunes de mieux comprendre le monde qui les entoure et ce, tout en renforçant les liens familiaux.
Il est primordial que la manière d’aborder ces sujets tienne compte du niveau de compréhension des enfants selon leur âge afin d’amortir les chocs qui pourraient en résulter. Les enfants ayant vécu des traumatismes seront donc en mesure de verbaliser leur ressenti, ce qui peut favoriser un certain mieux-être et de la résilience.
Pour ce faire, Véronique a trouvé une manière originale de soulager ces maux en créant la Maison d’édition Des Mots pour les Maux. Cette dernière se donne pour mission de mettre en lumière la source de certaines blessures que peuvent vivre les enfants et d’en exposer les impacts. La particularité des ouvrages de Véronique Périac constitue les valeurs chrétiennes qui y sont véhiculées. Tout cela résulte de sa pratique professionnelle en tant qu’intervenante sociale et des problématiques dont elle a été témoin.
À travers ses ouvrages, elle ose parler de thèmes délicats et tabous faisant partie de notre réalité, mais qui ne doivent pas être ignorés puisque personne n’est à l’abri et qu’il vaut mieux s’y préparer.
Son premier ouvrage, Dany, l’enfant du pays, aborde le thème des Restaveks.
Résumé :
Dany a vécu toute son enfance en Haïti. Élevée par sa grand-mère, puis finalement placée comme Restavek dans une famille inconnue qui l’exploite et abuse d’elle. Elle n’a jamais connu sa vraie maman. On lui avait raconté que sa mère était partie alors qu’elle n’était encore qu’un bébé, il y a bien longtemps de cela, pour vivre au Canada et qu’un jour, elle reviendrait la chercher (…) Elle se sent abandonnée par les personnes à qui elle tient le plus (…) jusqu’au jour où quelque chose d’inespéré arrive !
Son deuxième livre (bilingue) porte le titre de : La boîte à bébé\ Baby box – traite des oppressions chez les enfants
Résumé :
Un soir, Tara est déposée par sa mère dans une boîte à bébé, car elle n’a pas les moyens de s’en occuper. Dans l’orphelinat où elle va grandir, Tara fera une rencontre qui changera le cours de sa vie et lui ouvrira des portes d’opportunités inespérées.
Tout porte à croire que la démarche de Véronique Périac est fondée sur la compassion. Sa sensibilité à l’égard du bien-être de nos jeunes – adultes en devenir – aura forcément un impact majeur sur eux, ne serait-ce que par le lien tissé entre les parents et l’enfant et solidifié lors de la lecture de ses précieux ouvrages.